En 1905, le transport maritime de Vancouver était important. Des navires arrivaient tous les jours. Les cours d’eau de la Colombie-Britannique permettaient à Vancouver d’avoir accès plus facilement aux villes situées le long de ses côtes et aux terres fertiles situées à l’intérieur de la province. Les bateaux à voile ou propulsés à la vapeur parcouraient les chenaux* de la côte et du fleuve Fraser. Les bateaux représentaient donc un moyen de transport essentiel en Colombie-Britannique.

Les navires de l’Union Steamship Company et les chemins de fer du Canadien Pacifique travaillaient ensemble. Ils donnaient accès aux conserveries*, aux compagnies forestières et aux mines situées tout le long de la côte. Ils donnaient aussi accès aux autres provinces canadiennes de l’Ouest. Sans l’océan, la Colombie-Britannique ne serait pas la même. Le commerce était facile. Comme les ressources naturelles étaient abondantes, on exportait* de tout. Vers 1890, on a même construit des voiliers, dont le célèbre Bluenose que l’on retrouve aujourd’hui sur les pièces de 10 sous. Mais les paquebots* avec coque d’acier, comme l’Empress, ont remplacés les voiliers parce qu’ils étaient plus solides pour les traversées en mer.

Le tourisme s’est aussi beaucoup développé. Des visiteurs des quatre coins du monde venaient découvrir ce magnifique territoire. Mais c’était surtout des immigrants* chinois qui arrivaient chaque jour. La traversée entre la Chine et Vancouver se faisait en trois semaines en bateau. Les bateaux ressemblaient à d’immenses bateaux à voile et à vapeur. Il fallait être sur place pour voir ce spectacle de bateaux de toutes sortes qui naviguaient toute l’année.

* chenaux : passage étroit qui permet de naviguer
* conserverie : industrie où l’on prépare des aliments en conserve
* exporter : vendre un produit à un autre pays
* paquebot : gros navire pour transporter des gens ou des produits
* immigrant : personne qui vient d’un autre pays (RECITUS)

Auteur : Service national du Récit de l’univers social