En Colombie-Britannique, il y avait beaucoup d’industries. Avec tous les nouveaux arrivants et la main-d’œuvre bon marché*, il y avait de plus en plus de nouvelles usines, surtout le long de la côte.

L’industrie forestière était depuis longtemps une des grandes industries de la Côte Ouest. Il y avait de nombreuses scieries*. Ce secteur employait des ouvriers de diverses origines, notamment des membres des Premières Nations. Ces gens travaillaient de longues heures par jour aux tables de tri des scieries*. On y coupait le bois selon les demandes des acheteurs pour ensuite envoyer le bois par bateau. Sur les côtes, on transformait les poissons dans des conserveries* et on le mettait en conserve. Puis, on le revendait à l’étranger. Ce marché était l’un des plus développés.

Il y avait plusieurs fonderies, c’est-à-dire des usines qui servaient à enlever les métaux des minerais pour qu’on puisse les transformer ensuite. De nombreuses fonderies se sont développées près des mines pour diminuer le transport. Souvent, un nouveau village apparaissait dès que l’on ouvrait une nouvelle mine. Des gens venaient s’installer dans ce village pour y travailler ou encore pour vendre des produits aux travailleurs. S’il n’y avait pas de grandes industries, beaucoup de petits ouvriers étrangers n’auraient pas travaillé. Malheureusement, les industries ont profité d’eux. Ils les faisaient travailler très fort pour de petits salaires.

* bon marché : qui ne coûte pas cher 
* scierie : bâtiment où on transforme les arbres pour en faire des planches (RECITUS)
* conserverie : industrie où l’on prépare des aliments en conserve

 Auteur : Service national du Récit de l’univers social