La principale activité économique des Treize colonies était l’agriculture, malgré l’importance des villes, du commerce et de l’industrie. L’agriculture était très différente d’une colonie à l’autre, parce que le climat, la qualité des sols et la végétation étaient diversifiés. Certains agriculteurs étaient riches, d’autres étaient plus pauvres.

Le long des Appalaches, les cultivateurs vivaient d’une agriculture de subsistance. Ils étaient pauvres, mais ils étaient indépendants, c’est-à-dire qu’ils pouvaient combler leur besoin seul. Ces terres étaient fertiles au début, mais elles s’épuisaient rapidement. Dans les colonies du nord, en Nouvelle-Angleterre, les habitants compensaient les sols non fertiles par le commerce et l’industrie.

Les colonies de New York et de Pennsylvanie étaient les plus productives en agriculture générale. Les sols étaient fertiles, la saison estivale était assez longue pour faire pousser le blé et le maïs et les animaux pouvaient rester dehors pendant l’hiver.

Du Maryland à la Géorgie, le climat était propice à l’agriculture. La chaleur, l’humidité et les sols fertiles des régions côtières offraient le contexte idéal pour des récoltes qui nécessitaient beaucoup de travail : le tabac, le riz et le sucre. Des hommes, nommés “gentleman farmer”, obtenaient de grandes propriétés sur lesquelles ils créaient d’immenses plantations où travaillaient des domestiques et des esclaves.

* subsistance : moyens qui permettent de se nourrir et de combler les besoins essentiels. (recitus)

Auteur : Léon Robichaud | Version originale en français