En 1745, presque toutes les nations amérindiennes faisaient du commerce des fourrures. Les Iroquois des Cinq Nations commerçaient avec les colonies anglaises. Les Iroquois domiciliés et les Hurons-Pétuns des Grands Lacs en faisaient avec les marchands français. Les Amérindiens étaient trappeurs (ils chassaient les animaux), commerçants ou voyageurs pour des marchands européens.

L’agriculture continuait d’être importante pour les Iroquoiens. Cependant, les Hurons ont eu un problème lorsqu’ils sont arrivés à Jeune-Lorette (Wendake). Lorsqu’ils étaient dans la région des Grands Lacs, ils étaient d’excellents agriculteurs. Par contre, à Jeune-Lorette, les terres étaient moins fertiles. Comme ils pouvaient faire moins d’agriculture, la chasse est devenue plus importante pour eux. Pour les Iroquois, la chasse était aussi une activité très importante. Ils quittaient parfois les villages longtemps afin d’aller chasser pour le commerce ou pour leurs besoins personnels (nourriture, vêtements, matériaux). 

Certains Amérindiens travaillaient aussi comme agriculteurs pour les colons français. D’autres autochtones vendaient des objets qu’ils fabriquaient comme des canots, des produits de l’agriculture ou de la chasse. Ils allaient alors à Québec et à Montréal. 

Auteur:  Service national du Récit de l’univers social