As-tu déjà regardé le catalogue* d’un grand magasin, par exemple celui de Sears, d’IKEA ou de Canadian Tire? Peut-être que tu en regardes dans le temps des Fêtes pour trouver des idées de cadeaux? Il y a cent ans, plusieurs Québécois, surtout ceux de la campagne, attendaient avec impatience les catalogues* des grands magasins.

À cette époque, les gens de la ville avaient accès aux grands magasins. Ils étaient installés le long des rues principales: la rue Sainte-Catherine, à Montréal, ou la rue Saint-Joseph, à Québec. La plupart de ces magasins n’existent plus aujourd’hui. Ils ont été remplacés par d’autres, comme La Baie ou Simons. Mais peut-être que tu as déjà entendu des noms de certains, comme Eaton, Simpson, Dupuis Frères, Morgan ou Paquet. C’étaient de grands magasins. Ils vendaient une grande diversité de produits qui étaient placés dans différentes sections: vêtements pour hommes, femmes et enfants, jouets, produits alimentaires, articles ménagers, etc.

Vidéo disponible à : http://primaire.recitus.qc.ca/sujets/10/vie-quotidienne/3777

Dans les régions rurales, les gens n’avaient pas accès à ces magasins. Les femmes fabriquaient souvent elles-mêmes les vêtements de leur famille. Elles tissaient et tricotaient les vêtements d’hiver avec la laine de leurs moutons. Il y avait bien le magasin général, mais le choix d’articles n’était pas aussi grand, les vêtements n’étaient pas aussi à la mode et les prix étaient souvent un peu plus cher que dans les grands magasins.

Les catalogues* des grands magasins étaient publiés deux fois par année. Les gens avaient hâte de les recevoir. Ces catalogues ont changé la façon de se vêtir. Les catalogues les plus attendus étaient ceux des magasins Eaton et Simpson. Ils étaient seulement disponibles en anglais. Les gens commandaient des vêtements et des chaussures, mais aussi des tissus, des meubles et des petits appareils ménagers. C’était plus facile d’acheter certains produits dans les régions éloignées grâce aux catalogues. Les produits étaient livrés par la poste ou par le train. Les femmes s’inspiraient aussi des modèles de vêtements des catalogues pour se fabriquer des robes à la mode.

* catalogue : livre dans lequel on présente des objets à vendre

Piste d’enseignement FLS :

– utilisation du pronom “en” comme mot de substitution
– utilisation des mots collectifs (la plupart)

Auteur : Service national du Récit de l’univers social