En Nouvelle-France, dans les rues, on voyait des dames avec leur esclave autochtone ou africain. Les esclaves étaient des personnes non payées forcées à aider dans les tâches. Posséder un esclave voulait dire qu’on était riche puisqu’il fallait payer pour avoir un esclave. Ces personnes étaient jeunes, elles avaient environ 17 ans. 67 % des esclaves étaient des Amérindiens. Ils étaient capturés dans leur famille et étaient vendus à la personne qui allait devenir leur maître. Au total, il y a eu 3600 esclaves dans la colonie. 

L’esclave devait obéir à son maître et faire tout ce qui lui était demandé. Le maître nourrissait, habillait et logeait son esclave, mais il ne lui donnait pas d’argent contre son travail. L’esclave pouvait être domestique (travailler dans la maison), faire des travaux lourds (porter des objets lourds), aider un artisan ou travailler dans les champs. 

En Nouvelle-France, il y avait des esclaves autochtones. Ils avaient été faits prisonniers par des ennemis puis ils étaient vendus aux maîtres. Dans les Treize Colonies (aujourd’hui, une partie des États-Unis), c’était surtout des esclaves africains emmenés en Amérique pour travailler dans les champs de tabac et de sucre. Ces plantations demandaient beaucoup de travailleurs. 

Le maître était libre de vendre son esclave et de lui trouver un nouveau maître. En Nouvelle-France, il y avait moins d’esclaves et ils étaient mieux traités que dans les Treize Colonies. Cependant, les esclaves n’étaient jamais libres. 

Author:  Service national du Récit de l’univers social

Voir aussi – Traces du passé: