Portrait du territoire
Le territoire du Bas-Canada s’étendait du sud de Montréal jusqu’au nord du Lac Saint-Jean. La majorité de la population vivait sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Le fleuve était un cours d’eau important parce qu’il était une route maritime qui menait vers l’intérieur du continent.

Cette grande voie d’eau, au centre du territoire, facilitait les déplacements tout en encourageant le commerce. La majorité des gens pratiquaient l’agriculture comme métier. Ils cultivaient les terres fertiles pour ensuite vendre leurs surplus au marché. D’autres, pour gagner plus d’argent, travaillaient comme bûcherons pendant l’hiver. Ils coupaient du bois dans les grandes forêts.

Seigneurie et cantons
Avec l’arrivée des Anglais, de nouveaux territoires ont été colonisés. Les arrivants des États-Unis, qu’on appelait les Loyalistes*, sont allés surtout s’établir dans la région des Cantons de l’Est. Dans la tradition française, on divisait les terres en seigneuries alors que pour les Anglais, c’était en Cantons. Dans les Cantons, les terres étaient divisées en carrés. C’est pourquoi on dit que le territoire est quadrillé.

Le territoire du Bas-Canada était donc un mélange entre la culture française et anglaise. Il y avait des seigneuries tout au long du Saint-Laurent et des Cantons, plus au sud près de la frontière américaine. La population vivait soit à la campagne, soit en ville. Les trois villes importantes du Bas-Canada étaient Québec, Montréal et Trois-Rivières.

* Loyaliste : habitant des Treize colonies qui a quitté les États-Unis à la suite de la Révolution américaine pour s’établir au Canada pour demeurer fidèle à la Grande-Bretagne. (recitus)
* quadrillé : surface couverte de lignes droites qui se coupent et forment des carrés

 

Auteur : Léon Robichaud | Version originale en français

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